[Sparta Paname] Le Quotidien du Quartier Latin

Samedi soir, aux Arènes de Lutèces, les boulistes et footeux du dimanche laisseront place aux héros du quartier, qui joueront la première place face à l'équipe de l'égocentrique Président Alex_en_force.
Pourtant, un parfum de désillusion règne, ce matin, parmi les compères de Samuel Peyron. Ces derniers, revenchards, étaient bien décidés à effacer la dernière défaite face au leader de la poule, le FC Sanzay.
Seulement voilà : le Président Sanzayois, certainement terrorisé à l'idée de jouer face au Sparta Millésime Saison 30, préféra arrêter de s'occuper de son équipe. Et ce qui devait arriver arriva : hier, le FC Sanzay n'était plus.

Interview de Joris Frison, petit-fils de l'écrivain Frison-Roche, pistonné cireur de banc attitré du Sparta Paname :

Joris, que vous insipire ce retournement de situation en la défaveur du FC Sanzay ?

"Oh cruel souvenir de sa gloire passée
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée
Nouvelle dignité, fatale à son bonheur !
Précipice élevé, d'où tombe son honneur !"

Heu... Bien ! Merci Joris !


Mickaël Kaël, en direct de la Rue Saint-Séverin.

Suite à cette déclaration sans intérêt, notre ami Joris se fit licencier sans ménagement par le staff Parisien.

Mais cet acte fut peut-être de mauvaise augure...
En effet, hier soir, le président Mancino décida nonchalamment de ne point faire jouer ses troupes au maximum de leurs possibilité : il choisit donc de "picser".

Le Sparta Paname, de toutes les façons promis à une probante victoire, paraissait pouvoir aisément se passer d'un milieu de terrain à plein régime.

Et pourtant... Ce matin, tous les quotidiens régionaux se posaient la question : comment le club du Quartier Latin a-t-il pu se faire accrocher, à domicile, par une équipe à peine créée ?

A cette question, Kjell Pettersen (l'entraîneur norvégien du Sparta) semble avoir trouvé une réponse :

"Klinkjömesen kräkenbuitten Jïstrømsen Paläbuitën Fink fink fön føsdeï !"

Le Président Parigi Mancino a pour sa part avancé une explication plus... Rationnelle :

"C'est bien simple : nous avons eu six occasions, et seulement deux ont fait mouche. Nos adversaires ont quant à eux atteint les 100% de réussite, alors que leur équipe est bien plus faible que la notre. J'en conclus, sans vergogne, que nos adversaires ont fait appel, moyennant quelques menues piècettes, au Sieur Luis Fernandez.
Celui-ci, armé de sel du Poitou et de grigris vaudoux, a ensorcelé l'intérieur des buts d'Alexandre Magniez afin de rendre celui-ci perméable aux mauvaises ondes.
C'est bien la peine d'acheter des gardiens hono..."